Ulysse, jeune écuyer au charme désarmant, fait partie de la grande famille du Cirque Finderly. Alors que la troupe s’installe pour quelque temps aux abords de la capitale, il n’a qu’une idée en tête : découvrir la fameuse Tour Eiffel, qui vient tout juste d’être inaugurée. Suite à un incident sur les berges de la Seine, il rencontre Pâris, un lycéen en dernière année à l’Institut Jauffret, qui lui propose de partager avec lui les joies de la grande ville. Entre eux, l’alchimie est immédiate. La séduction s’installe, les étreintes s’enflamment. Paris devient le théâtre de leurs secrets. Jusqu’où l’ivresse les mènera-t-elle, avant que les jeux du cœur ne s’en mêlent ?
Je tiens tout d’abord à remercier Joyce C. pour sa confiance
et pour m’avoir permis de découvrir cette belle histoire.
Ulysse jeune écuyer dans un cirque débarque avec sa troupe à
Paris. Des étoiles plein les yeux, il veut à tout prix découvrir la tour Eiffel
qui vient juste d’être inaugurée. Ces pas ne vont pas le mener vers ce
monument, mais vers Pâris, un jeune homme qui va lui faire découvrir les beautés
de la ville.
Les dix-sept couleurs de la liberté nous plonge en plein cœur
de la ville de Paris au XIXe siècle. C’est une romance historique où deux
univers vont rentrer en collision. Deux univers opposés, deux personnalités
différentes. D’un côté, un jeune homme faisant partie du cirque Finderly où la tolérance
à la différence est importante. De l’autre un jeune homme de bonne famille
parisienne qui peine à cacher ses penchants pour la gente masculine mal vu par
sa famille et par la société de l’époque.
Malgré ces différences, la passion, l’alchimie et l’attirance seront plus fortes et ce dès leur première rencontre. Ils vont ensemble découvrir la ville. Joyce
C. nous offre de magnifiques décors et de belles descriptions qui nous font
voyager et découvrir cette ville. L’auteure nous permet aussi de découvrir le
monde du cirque, les liens qui unissent les membres de la troupe, les spectacles
et la beauté de la relation entre Ulysse et les animaux notamment avec Arion,
son cheval.
Lors de ces moments passés ensemble, nos deux héros vont en profiter pour se
découvrir mutuellement, apprendre à se connaitre, profiter de la présence de l’autre
pendant qu’ils le peuvent.
Entre la joie, la passion, l’amour, le bonheur, le doute, la tristesse, le
déchirement et j’en passe… on passe par toutes les émotions. La plume fluide,
tendre et agréable de l’auteure amplifie ces sensations. J’ai eu plusieurs fois
les larmes aux yeux autant de tristesse que de joie.
D’un côté on a Ulysse, un jeune homme égoïste qui ne pense
qu’à se faire plaisir au détriment des sentiments des autres. Une fois qu’il a
un objectif (masculin) en tête, il sera prêt à tout pour y arriver quitte à
manipuler les autres et sans se soucier des conséquences. Ce jeune homme est
beau, intelligent, doué dans ce qu’il fait. Lors de son arrêt dans la capitale,
on va voir qu’il va évoluer, se transformer au contact de Pâris. Malgré son
sale caractère, j’ai adoré ce personnage ! Il est tellement vrai, unique et
surtout libre dans sa façon d’aimer. Et j’ai adoré voir son évolution, même si
ça a été dur pour lui de se rendre compte de chose nouvelle…
Et puis on a Pâris, ce bel albinos. C’est tellement rare
d'en croiser dans un roman, c’est un beau point positif à cette histoire.
La description qu’en fait l’auteure le rend désirable et magnifique ! Ce jeune
homme est tendre, calme, doux. Il est obligé de cacher ses préférences et donc
les choses ne sont pas faciles pour lui, il n’arrive pas à profiter pleinement
de sa rencontre avec Ulysse lorsqu’ils se baladent dans les rues de la ville.
J’ai donc adoré suivre Ulysse et Pâris dans leurs aventures,
leur découverte de l’autre et de leurs sentiments. J’ai été triste lorsque j’ai
tourné les dernières pages, de les quitter et de ne plus pouvoir suivre leur histoire !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire